L'instrumentalisation de la justice.

Publié le par angel Cossalter

Il a fallu attendre les années quatre-vingt pour assister à des tentatives d'instrumentalisation de la justice par des élus,des particuliers aigris eux-mêmes téléguidés parfois par des élus.Si des procès en diffamation ont souvent émaillé les campagnes électorales,dans l'intervalle la justice n'était pas appelée à s'occuper des politiques.

La Moselle a connu la même tendance que le reste du pays et peut-être en un peu plus grand.Plaintes pour détournement,abus de confiance,emplois fictifs,etc...

Des instructions interminables,des milliers de pages de procès-verbaux,pour aboutir à un non-lieu,à une relaxe ou à une condamnation de principe.

La justice accaparée pour assouvir des jalousies,de médiocres vengeances.

Mais la justice fait son travail et n'est pas en cause ici,sauf lorsqu'un magistrat instructeur ne s'aperçoit pas à temps qu'il devrait arrêter les frais ou qu'un procureur de la République a décidé,coute que coute,de se "payer"un élu.

Combien d'heures de travail de la police judiciaire,des enquêteurs,des experts parfois,des juges d'instruction,pour constater finalement l'absence de fondement d'une plainte.

Il s'agit de la part de certains élus,d'une sorte de privatisation de la justice à leur seul profit.La justice est gratuite,alors pourquoi s'en priver.

Si je pouvais obtenir une petite condamnation contre mon adversaire politique,cela m'arrangerait bien.

Que de simples citoyens se livrent à de telles pratiques est évidemment condamnable,mais lorsqu'elles sont le fait d'élus du peuple,cela devient insupportable,mais pas évitable,hélas!

 

 

 

 

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